Les ascendants célèbres

Et au cours de ces recherches , on rencontre des personnages qui ont eu une certaine notoriété

Sebastian Brand (°1457 - 1521 ) Auteur de la nef des fous

Isaac Habrecht (°1544- 1620) Horloger de l'horloge astronomique de Strasbourg

Joh Jacob Sachs (°1682 - 1762) Hippocrate de l'Alsace

Lempérière : la légende

Pierre Varin : Sculpteur

 

Sebastian Brand (°1457   +1521 Strasbourg) Auteur de la Nef Des Fous

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La Nef des fous, Das Narrenschiff, de Sébastian Brant, fut avant le Werther de Goethe, l'ouvrage populaire le plus souvent imprimé. En créant cette oeuvre, Brant fonda un nouveau genre littéraire, celui de la Narrenliteratur, le genre bouffon.

Fils des aubergistes du Lion d'or, Sébastian Brant naît à Strasbourg en 1458. Sa ville natale n'ayant pas encore d'université à cette époque, il va, à 17 ans, faire ses études à l'université de Bâle. Il y fait son doctorat de droit canon et civil en 1489 et devient plus tard professeur de droit et de poèsie. De plus il est par intervalles, doyen de l'université.

Durant cette période bâloise, il s'occupe de l'édition d'anciens ouvrages de droit, des oeuvres poètiques de Virgile, des traités de certains Pères de l'Eglise et de l'oeuvre complète de Pétrarque. par la publication de ces oeuvres antiques, il contribue à la naissance de l'humanisme bâlois. Brant est en même temps, d'une certaine manière le poète officiel de Bâle, celui qui illustre par ses vers les évènements plus ou moins importants de l'actualité régionale. En 1485, il épouse la bâloise Elisabeth Bürgis, union qui sera bénie par sept enfants. Désirant faire de son fils aîné, Onuphrius, un parfait humaniste, il lui apprend déjà le latin au berceau et le fait immatriculer à l'université dés qu'il a sept ans.

En 1494, Brant publie son oeuvre capitale, Das Narrenschiff, la Nef des fous, dans laquelle il prend pour cible les faiblesses et les folies de la société de son temps. Les titres de quelques-uns des 112 chapitres en donnent une idée : De la cupidité. Des modes nouvelles. Des mauvaises épouses. Des galanteries nocturnes. De l'usure et de l'accaparement. L'ouvrage est un plein succès. Bien qu'il ne flatte personne, il plaît à tout le monde. On le traduit dans un grand nombre de langues. Trois adaptations en français paraissent déjà entre 1497 et 1499.

En 1500, Brant retourne à Strasbourg, probablement parce que Bâle, alsacienne jusque-là, désire adhérer à la Confédération, ce qu'elle fera l'année suivante (1501). Brant engage à plusieurs reprisesl'Empereur à repousser les Turcs pour sauver l'Occident. lorsqu'il s'aperçoit que l'Empereur qu'il vénère, n'est pas à la hauteur de cette tâche, il écrit en 1504, dans une lettre à l'humaniste Conrad Peutinger d'Augsbourg, qu'en fin de compte la fonction impériale peut tout aussi bien être assumée par un autre peuple si les allemands sont incapables de jouer le rôle qui leur a été assigné par l'histoire. En 1492, Brant avait fait l'éloge de Ferdinand le Catholique parce que celui-ci avait vaincu les Maures et fait l'unité de l'Espagne.

Source : Site de la Mairie de Strasbourg

 

Isaac Habrecht (°1544 Schaffhouse   +1620 Strasbourg) Horloger

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Isaac Habrecht a construit la seconde horloge astronomique de la cathedrale de Strasbourg. Horloger dans l'atelier de son père Joachim Habrecht ( ° Diessenhofen en Turgovie), il partit pour Strasbourg avec son frère cadet, put reprendre les travaux interrompus à l'horloge astronomique, en fut le maitre d'oeuvre. Il signait ses oeuvres don't plusieurs se trouvent à Londres et au Danemark "Faber automatonius et Civis Argentoratensis"

Source : CGA ( Anciennes familles alsaciennes)

 

et ensuite ceux pour lesquels il y a encore des interrogations

J Jacob Sachs (°1686 Nuremberg  +1762 Strasbourg )  Surnommé "L'hippocrate d'Alsace"

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D'ou vient ce surnom ? Les seules informations ( Source CGA) indiquent qu'il étudia a Nuremberg , puis a Strasbourg , se voua aux études médicales , fut docteur en 1711, puis professeur de "physique" a l'université de Strasbourg, puis eut une chaire de pathologie . Il fut également doyen du chapitre de l'eglise Saint Thomas de Strasbourg .

Légende de la famille Lempérière (50)

La famille  Lempérière remonterait à un compagnon de Rollon et ce Viking serait celui qui, chargé par ledit Rollon de baiser à sa place le pied du roi Charles le Simple, aurait élevé ce pied jusqu'à ses lèvres, expédiant ainsi le roi à la renverse. Il va sans dire qu'il n' y a plus aucune preuve. Ce serait à la suite de cet "exploît" que le Viking en question, qu'on appelle Jehan, aurait reçu le surnom de L'Empérière, qui signifieraît l'impérieux. La généalogie suivie de la famille Lempérière ne commence qu'à Everard, qui, manifestement ne peut être le fils du précédent (tout au plus son petit-fils). A consulter : Monographie de la famille Lempérière

JEHAN, compagnon de ROLLON
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EVERARD, né circa 970
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OTHO, circa 1015-1060,
assiste a l'assaut de Bénévent, le 10 juin 1053

Une branche de cette famille s'établit a Jersey en 1270( Raoul de Lempérière)  . Mes Lempérière sont issus "sans doute" de son frère Nicolas de Lempérière  

 

Pierre VARIN (° vers 1678 - +29/11/1753 Paris )

Cousin par alliance de Marie THEVENOT sosa 673

Sculpteur et fondeur, inscrit à l’Académie de Saint-Luc, formé par Lemoyne et Boffrand à la fonte monumentale, il est avec Gor le fondeur principal des œuvres monumentales de l’époque. Son fils, également prénommé Pierre, l’ assiste puis lui succède brièvement.

Marié le  6/4/1706 avec Jeanne GRISON  : Furent présent Pierre VARIN, sculpteur à Paris demeurant rue Copeau faubourg Saint Victor paroisse St Médard fils de deffunt Pierre VARIN, maitre sculpteur et sculpteur des bâtiments du roy et de Marie DEFOUY sa femme a présent sa veuve ses père et mère;  et Marin GRISON maitre potier de terre à paris et Anne LEGENDRE sa femme demeurant à Paris susdite rue paroisse St Médard stipulant pour Jeanne GRISON leur fille;  En présence, de la part dudit Pierre VARIN de Nicolas VARIN son frère, sculpteur, d'Antoine VARIN son oncle amidonnier, de Pierre VARIN mre sculpteur oncle, de Louis AMBLARD bourgeois de Paris et Jeanne VARIN sa femme beau-frère et soeur; et de la part de la dite future épouse de François GRISON mre potier de terre son frère, de Jean GASCOIN aussy mre potier de terre beau-frère à cause de Jeanne GRISON sa femme, et Marie Anne GRISON fille aussy soeur et de Gaspard PRIEUR mre fondeur, amy